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Témoignage de Bruno

18 janvier 2021administrateur

Je suis né à Marseille dans une famille catholique. J’ai été baptisé très jeune par un filet d’eau, j’ai fait la communion privée, puis la communion solennelle. Cela m’a permis d’avoir le droit de partager le corps du Christ avec d’autres croyants. J’ai suivi des cours de catéchisme avant ces communions ; cours que je fuyais, car toutes ces histoires décousues de la Bible, parsemées d’allusions à la colère et la punition de Dieu,  m’ont donné une image bien négative de Dieu, je me suis mis à avoir peur de Lui.

J’ai grandi dans une famille croyante dans le rite catholique, et versée dans l’énergétique, la superstition, l’idolâtrie et, bien évidemment, le syncrétisme. Tout jeune déjà, un rebouteux m’a « diagnostiqué » le mauvais œil. J’ai connu les ambiances peu rassurantes avec des esprits hostiles qui partageaient notre quotidien pendant des années.

Cela a contribué à développer chez moi un caractère craintif, colérique, apeuré, voire timoré. Je me suis peu à peu éloigné de Jésus : les rituels catholiques insipides ne m’ont pas encouragé à persévérer vers Lui, bien que j’aimais pouvoir chanter à tue tête lors des veilles de Noël, ou de la Pâques.

Avènement du Bouddhisme dans ma vie

A un moment donné, dans cette quête de vérité spirituelle, j’ai tenté de me représenter Dieu d’une nouvelle manière. A la veille de mes 30 ans, j’ai été séduit par le Bouddhisme et son enseignement sur la nature de la réalité.

Cela m’a donné beaucoup de structure, une spiritualité régulière et construite, un engagement véritable, une recherche de la vérité, de la nature de la réalité pendant près de 16 ans. J’ai pu travailler sur mes pensées, sur mon attitude, sur ma motivation, etc.

Malheureusement, je suis retombé dans le rituel, les croyances qui détournent de Dieu, le syncrétisme, etc. Mes colères se sont amplifiées et mon humeur générale s’est dégradée.

Le maître spirituel que je suivais alors, Sogyal Rinpoché, disait de cette nature de la réalité, en s’adressant à un auditoire judéo-chrétien : « C’est comme la nature de Dieu, mais sans le concept de Dieu ». J’ai pu réaliser alors qu’en continuant dans cette voie, je me coupais de Dieu. Ne voulant pas l’accepter, j’ai cherché à faire un pont entre cette nature de la réalité bouddhiste et Dieu. En vain.

Lecture de la Bible

Ma femme m’a fait part, en 2018, de sa découverte de la Parole de Dieu en partageant avec son médecin. Elle m’a montré une édition de la Bible, la Louis Segond 21, qui était abordable et simple à lire.

Désirant faire la paix avec Dieu et mon passé, faire le ménage dans mon enfance ainsi que dans mes connaissances et croyances chrétiennes floues, apprendre à connaître Jésus afin de pouvoir enfin faire un pont entre le Bouddhisme et le Christianisme qui ont de très nombreux points communs, j’ai lu cette traduction. Sauf que ces deux voies ont une différence fondamentale dans leur hypothèse initiale : Dieu n’est pas dans le Bouddhisme.

Transformation

Au printemps 2020, lors d’une énième conversation avec ma femme sur le Bouddhisme et Jésus, j’ai été agacé par l’une de ses remarques : « Je pense que tu ne cherches pas Dieu ». Je lui ai répondu avec énergie : « Au contraire, je suis très attaché à Jésus, au point où si, dans le Bouddhisme, on me demandait d’abandonner Jésus, je quitterais le Bouddhisme ». Il s’est produit alors quelque chose d’extraordinaire, mais tout à fait imperceptible de ma part : j’ai été délivré, le Saint Esprit m’a visité.

Je m’en suis rendu compte, d’une part, parce qu’une fois seul après cette conversation avec ma femme, je ne pouvais plus aller dans les lectures et rituels bouddhistes. Je venais de réaliser qu’en prenant refuge en Jésus, je ne pouvais alors plus faire de syncrétisme avec d’autres croyances. Depuis ce moment, c’est Jésus ou rien. D’autre part, j’ai été délivré d’une main mise surnaturelle sur moi : les colères spontanées et irrationnelles qui montaient régulièrement en moi ont disparu, ainsi que les frustrations, les peurs, et tout le reste. Dans cette quête de vérité, j’en suis arrivé à la conclusion que la Vérité n’est pas quelque chose, c’est une personne : Jésus m’a sauvé.

Ma vie aujourd’hui

C’est étonnant de constater que tout ce que je ne parvenais pas à accomplir dans le Bouddhisme (éviction des émotions négatives comme la colère, culture de la compassion, recherche de la paix intérieure, etc) s’est spontanément accompli en m’abandonnant à Jésus. Comme quoi ça n’est pas l’homme qui accompli sa délivrance, mais bien Dieu qui délivre l’homme.

Quel bonheur d’entrer de nouveau en contact avec Jésus. J’ai quitté la religion pour entrer dans la relation intime avec Lui, dans la communion. Quelle paix, quelle profondeur dans son Amour. Je me sens vivant comme jamais.

Dieu pourvoit à tous mes besoins, je me sens rassasié de sa paix et de son amour. Je lie la Bible encore et encore pour entrer plus profondément dans la Parole de Dieu, pour m’en nourrir, pour Le comprendre et Le connaitre davantage. Et je peux partager ces lectures et les prières avec ma femme et mon fils : quelle grâce !

Je tâche aujourd’hui de chasser l’idolâtrie de ma vie : outre les idoles physiques, reliquats du Bouddhisme, je prie Dieu de m’aider à chasser les idoles invisibles, en particulier toutes les pensées ou habitudes qui m’éloignent de lui. En suivant les lectures d’Ezéchiel ou d’Osée, j’apprends ainsi progressivement à ne plus me prostituer à tout ce qui n’est pas Dieu, à Lui obéir en toute chose. Ca n’est pas simple de prime abord, mais la louange de son Saint Nom tout au long de la journée m’y aide énormément.

Résolution

Je demande aujourd’hui a être baptisé d’eau et du Saint Esprit afin de mourir à mon ancienne vie et de renaître dans la nouvelle alliance avec Jésus Christ. Je le demande en public, devant les hommes, devant l’adversaire et devant l’Eternel.

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