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Frédéric Separi, nouveau pasteur à la Bonne Nouvelle de Besançon

07 septembre 2020administrateur

Frédéric Separi rejoint l’Église de la Bonne Nouvelle à Besançon, après

 

Quel parcours vous a emmené jusqu’à présent ?

Je suis issu d’une famille catholique, mais je me suis véritablement converti à Londres en 1983 au sein d’une Église anglicane « All souls » (l’ancienne Église de John Stott) au cours d’une dernière année d’études faite à l’étranger. De retour en France, j’ai fréquenté plusieurs Églises baptistes françaises. Quelques années plus tard, j’ai fait une année de survol de la Bible à l’Institut Biblique de Lamorlaye pour discerner et confirmer mon appel, puis, de 1990 à 1993, j’ai suivi les cours de la faculté de théologie de Vaux-sur-Seine. À la fin de ces études, j’ai rejoint l’Union des Églises Évangéliques Libres où j’ai exercé mon ministère dans deux assemblées successives. La première était située à Orléans (50 membres environ) où je suis resté 9 ans, et la seconde à Lyon (150 membres environ) pour une période de 17 ans.

Pourquoi avoir rejoint la Bonne nouvelle à Besançon ?

Les Églises évangéliques libres ont eu la joie d’accueillir récemment de nombreux jeunes candidats au ministère pastoral, mais cette bonne nouvelle a eu pour effet indirect de limiter le nombre de postes disponibles lorsqu’il m’a fallu envisager un changement. Je me suis donc ouvert à d’autres Unions d’Eglises. Le dynamisme et la vision délibérément missionnaire des Eglises de Perspectives ont largement contribué à ma décision, à cela se sont ajoutés d’autres facteurs tels que le bon contact que j’ai eu avec le conseil et les membres de l’Eglise de la Bonne nouvelle, et la présence d’un de mes enfants dans la ville de Besançon.

Démarrer une activité d’Église en pleine crise sanitaire est un défi en soi ; quels autres défis ou enjeux voyez-vous dans ce ministère ?

Indépendamment des freins induits par la crise sanitaire, l’Église de Besançon semble atteindre un moment charnière de son existence et envisage de vivre quelques changements dans ses activités et/ou dans sa façon de faire. Et donc, sans forcément renier son passé, mais au contraire en capitalisant sur ses points forts actuels, il nous faudra prochainement définir de nouveaux objectifs, en restant vraiment à l’écoute de chacun, en conservant l’unité, et si possible en trouvant le bon rythme afin que l’évolution éventuelle ne soit ni trop rapide, ni trop lente.

Par ailleurs, il convient de chercher à atteindre les jeunes et les moins jeunes qui semblent avoir une approche de la vérité bien différente que celle que j’ai pu connaitre dans les années 90, marquée par le conflit foi-science.

Beaucoup aujourd’hui sont dans une logique post-moderne recherchant la vérité dans le ressenti bien davantage que dans les arguments, le tout teinté d’une bonne dose de relativisme, et avec une connaissance très limités des grandes affirmations chrétiennes. C’est pour quoi, on ne peut plus se contenter de créer des événements ponctuels d’évangélisation, mais qu’il convient de mettre en place des processus où les personnes s’approchent de Dieu à leur rythme, dans un esprit de liberté et de confiance.

Enfin, comme je prends de l’âge, je dois éviter de « faire trop de choses moi-même », mais plutôt chercher à former et à « faire faire », afin de préparer l’avenir et la solidité future de cette assemblée qui sera vraisemblablement mon dernier poste.

Comment peut-on prier avec vous ?

Si vous le voulez bien, priez pour que je ne fasse rien par les propres forces, mais seulement avec l’aide de Dieu en l’invitant dans chacune de mes activités. Priez également pour que le temps nécessaire à mon « adoption » comme pasteur ne soit pas trop long, et que des relations de confiance se tissent de sorte que je puisse avoir un temps de ministère global qui soit utile et efficace. Enfin, sur un plan personnel, priez pour notre installation qui n’est pas tout à fait terminée et pour que nos grands enfants vivent bien leur nouvelle autonomie.

Un verset que vous souhaiteriez partager ?

Même si je dois encore beaucoup progresser dans ma foi, j’ai envie de citer ce verset de Jacques : « La prière du juste agit avec une grande force » (Jac 5.16) auquel j’ajouterais volontiers cette parole de Paul en Éphésiens : … à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons ou pensons, à lui soit la gloire … (Éph. 3.20-21). C’est ce que Dieu accomplit dans les cœurs en réponse à nos prières qui fait toute la différence !

Frédéric Separi

 

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